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Rajout de photos de cactées globulaires diverses.

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Un article sur les relations entre Rhipsalis teres et les fourmis

21 août 2012 2 21 /08 /août /2012 01:03

Les serres historiques du jardin des plantes de Paris ont rouvert au public en 2010, après plusieurs années de travaux au cours desquelles elles ont été entièrement rénovées et réaménagées, avec de nouvelles plantations et présentations végétales.

La serre des plantes des milieux secs (xérophytes) borde la plus grande serre sur toute sa longueur.

 

Grandes serres du jardin des Plantes

 

Photo : l’entrée monumentale, de style Art Déco, de la serre des forêts tropicales humides, avec sur la gauche la serre des milieux arides qui se présente sous forme d’une galerie qui longe cette grande serre (photo wikipedia).


C’est une belle serre dans laquelle on trouve des plantes des zones arides de tous les continents : des USA et du Mexique ; des Andes, d’Afrique du Sud, de Madagascar, du Sahara, de la péninsule Arabique, d’Australie et de certaines îles. Les plantes proviennent en partie de l’ancienne serre, dite « mexicaine », et des collections de l’Arboretum de Chèvreloup, avec également des acquisitions nouvelles.


Il est indiqué que la serre présente cinq scènes végétales et, sans doute pour des raisons pédagogiques, les plantes sont regroupées selon leur type d’adaptation aux milieux arides. Au premier abord la présentation regroupe surtout des plantes suivant leurs formes anatomiques, mais pas toujours, et mélange souvent des taxons de diverses familles et divers continents, ce qui est parfois un peu déroutant. Les mécanismes d’adaptations à la sécheresse étant pluriels chez une plante, j’ai eu du mal à distinguer des regroupements par « types d’adaptation », tels qu’indiqués : « aller chercher l’eau », « limiter la perte d’eau », « stocker l’eau », « se protéger » et « réduire le cycle de vie ». Il faut également noter quelques erreurs ou obsolescences d’étiquetage des taxons (assez étonnantes pour une institution académique).


Il y a beaucoup d’Alluaudia, regroupés en massifs ou disséminés parmi les autres plantes :

 

Alluaudia sp. juillet 12 1

 

Ce sont des plantes endémiques de Madagascar qui présentent des branches épineuses dont les feuilles isolées sont alignées régulièrement entre les épines, qui les protègent, pour former des sortes de manchons sur les branches (détail de Alluaudia montagnacii) :


Alluaudia montagnacii juillet 12 1

 

Alluaudia humbertii :

 

Alluaudia humbertii aout 12


En premier plan, Alluaudia ascendens :

 

Alluaudia ascendens juillet 12 2

Près de l’entrée, un parterre d’Alluaudia (dont Alluaudia ascendens à droite et Alluaudia procera au fond) qui surplombe quelques cactus, dont Mammillaria (Mammillaria hahniana, Mammillaria bocasana et Mammillaria sartorii f. longispina) et des cactées colonnaires (Cleistocactus strausii et Espostoa lanata), ainsi que des succulentes à feuilles (dont Kalanchoe orgyalis et Senecio haworthii sur le devant) :

 

cactées et succulentes juillet 12

Mammillaria (Mammillaria bombycina, Mammillaria hahniana, Mammillaria bocasana et Mammillaria sartorii f. longispina) et des cactées colonnaires (Cleistocactus strausii, Espostoa lanata et Espostoa lanata v. sericata), ainsi que des succulentes à feuilles (dont Kalanchoe orgyalis et Senecio haworthii sur le devant) :


Cactées et succulentes aout 12 2

 

Un coup de cœur pour cette grosse Mammillaria hahniana v. tabularis, une variété large et plate d’une espèce très populaire, que je ne connaissais pas. Et, au dessus, une plante étiquetée Commelina aspera, mais qui est en fait Cyanotis hirsuta ou somaliensis*, une autre commelinacée :

 

Mammillaria hahniana V. tabularis et Commelina aspera juill

Deux familles et deux continents avec Mammillaria sartorii f. longispina, Espotoa lanata et Alluaudia procera :

 

Mammillaria sartorii f. longispina et Espotoa lanata Juille

 La même Mammillaria sartorii f. longispina avec Kalanchoe orgyalis, une crassulacée à grosses feuilles de Madagascar :

 

Mammillaria sartorii f. longispina et Kalanchoe orgyalis Ju

Un mélange de cactées et diverse succulentes, dont Euphorbia grandialata, Euphorbia enopla, Alluaudia comosa, Stapelia schinzii et Fouquieria diguetii :

 

Cactées, Euphorbia grandialata et enopla, Alluaud-copie-1

Des cactées (dont Parodia leninghausii et Echinopsis tarijensis) et euphorbes (avec Euphorbia abyssinica et Euphorbia antisyphilitica) :


cactées et euphorbes juillet 12

Les branches de Euphorbia alluaudi ssp. oncoclada sur la droite, une seconde euphorbe sur la gauche :

 

Euphorbia alluaudi ssp. oncoclada et sp. aout 12

Une cactée du Pérou, Oreocereus doelzianus qui serpente sur son rocher :

 

Oreocereus doelzianus juillet 12

Deux cactées de Bolivie : Echinopsis bridgesii ssp. yungasensis et Bolivicereus samaipatanus (Cleistocactus samaipatanus) :

 

Echinopsis bridgesii ssp. yungasensis et Bolivicereus samai

La tige rampante d’une plante étiquetée Stenocereus eruca (Machaerocereus eruca), mais qui est en fait son cousin Stenocereus gummosus*, cactus du Mexique :

 

Stenocereus eruca (Machaerocereus eruca) aout 12

 

Selenicereus hamatus, cactée du Mexique, qui serpente au pied de la double tige d’un Cleistocactus jujuyensis, plante d’Argentine :

 

Selenicereus hamatus et Cleistocactus jujuyensis juillet 12

Un parterre de diverses cactées colonnaires, avec des euphorbes colonnaires dans le fond :


cactées colonnaires juillet 12 5


Au premier plan : un grand cierge étiqueté Oreocereus leucotrichus (qui serait plutôt un Trichocereus*) sur la gauche, Espostoa nana en dessous, puis Myrtillocactus geometrizans et Stenocereus pruinosus :

 

cactées colonnaires juillet 12 2

Diverses cactées colonnaires érigées et rampantes, encore un gros Oreocereus leucotrichus (ou Trichocereus*) sur la droite qui est probablement une bouture de la tête du précédent, puis Cleistocactus jujuyensis, des Opuntia et Consolea moniliformis dans le fond :

 

cactées colonnaires, Opuntia et Consolea juillet 12 1

Le pied de Oreocereus leucotrichus / Trichocereus* (étiqueté Oreocereus celsianus !) et les tiges plus frêles de Peniocereus marnieranus :

 

Oreocereus leucotrichus et Peniocereus marnieranus aout 12

La belle colonne verte de Neobuxbaumia polylopha :

 

Neobuxbaumia polylopha aout 12

Le même Neobuxbaumia polylopha et Haageocereus bicolor devant lui :

 

Neobuxbaumia polylopha et Haageocereus bicolor aout 12

 

Des cactées colonnaires sur le devant, dont beaucoup de Trichocereus (Echinopsis terscheckii, Echinopsis uyupampensis, Echinopsis atacamensis et Parodia leninghausii) et des opuntioideae dans le fond :

 

cactées colonnaires et Opuntia juillet 12 3

 

Diverses opuntioideae (dont Consolea moniliformis) et des cactées colonnaires à droite :

 

cactées colonnaires, Opuntia et consolea juillet 12 5

 

 L’épineux Austrocylindropuntia tunicata, des cactées colonnaires érigées et rampantes (Weberbauerocereus winterianus (encore étiqueté Floresia winteriana !), Trichocereus chilensis v. panhoplites, Echinopsis formosa) et Astrophytum ornatum f. spirale sur le devant :

 

Cactées diverses juillet 12 4

 Une plante que j’aime beaucoup, Consolea moniliformis, un opuntioideae des Caraïbes qui se présente sous forme d’un tronc plat et droit entouré de longs cladodes comme des bras :


Consolea moniliformis juillet 12 3

Admirez les dessins complexes des articles, un réseau très graphique caractéristique de l’espèce :

 

Consolea moniliformis juillet 12 9


Un hybride, Opuntia basilaris X sanguinea :

 

Opuntia basilaris X sanguinea juillet 12

Les empilements d’articles d’une plante étiquetée Tephrocactus articulatus, qui est en fait un  Cumulopuntia* :

 

Tephrocactus articulatus juillet 12

Un bel Opuntia pilifera, avec le très populaire Austrocylindropuntia subulata dans le fond :

 

Opuntia pilifera, et Austrocylindropuntia subulata juillet

Transition entre les cactées colonnaires, les opuntioideae et les cactées globulaires :


Cactées diverses juillet 12 5

Un parterre de grosses cactées globulaires avec Echinocactus grusonii, Gymnocalycium zegarrae, Astrophytum ornatum et divers Ferocactus :

 

Cactées globulaires juillet 12 1

 

Pour les cactées globulaires, de haut en bas : deux Astrophytum ornatum en fleurs, plusieurs Echinocactus grusonii, Ferocactus alamosanus, Ferocactus latispinus, Gymnocalycium zegarrae et Ferocactus flavovirens :


Cactées globulaires juillet 12 4

 

Un beau Gymnocalycium zegarrae, à l’épiderme vert pâle, qui est considéré comme une sous-espèce de Gymnocalycium pflanzii :

 

Gymnocalycium zegarrae juillet 12 1

Un gros Astrophytum ornatum en fleurs, plante du Mexique :


Astrophytum ornatum juillet 12

Astrophytum ornatum en fleurs et les classiques Echinocactus grusonii au fond :


Astrophytum ornatum et Echinocactus grusonii juillet 12

Ferocactus alamosanus devant un Astrophytum ornatum en fleurs :


Ferocactus alamosanus et Astrophytum ornatum juillet 12

 

Transition des grosses aux petites cactées globulaires :


Cactées globulaires juillet 12 7

Un parterre de petites cactées globulaires avec des Mammillaria, Astrophytum, Echinopsis obrepanda, Gymnocalycium pflanzii et Stenocactus vaupelianus :

 

Cactées globulaires juillet 12 5

Cactées globulaires juillet 12 9

 

Un monticule impressionnant de Sulcorebutia steinbachii v. gracilior :

 

Sulcorebutia steinbachii v. gracilior juillet 12 1

Le coin des aizoacées, et de quelques plantes succulentes du sud de l’Afrique :

 

Aizoacées sp. juillet 12 1

 Diverses aizoacées (Argyroderma congregatum, Conophytum hians et Machairophyllum stenopetalum) et une crassulacée, Adromischus cristatus :


Aizoacées sp. et Adromischus cristatus juillet 12 1

Le coin clairsemé des Lithops, en mélange varié, une plantation qui semble récente :

 

Lithops sp. juillet 12

Les œufs verts pâle d’Argyroderma congregatum, une aizoacée d’Afrique du Sud :


Argyroderma congregatum juillet 12 1

Pleiospilos longibracteatus, une aizoacée toujours d’Afrique du Sud :


Pleiospilos longibracteatus juillet

Un Pleiospilos aux feuilles plus petites que le précédent, Pleiospilos peersii :


Pleiospilos peersii aout 12

Trois touffes blanches de Conophytum hians :


Conophytum hians aout 12

Les bâtonnets de Fenestraria aurantiaca v. rhopalophylla, toujours d’Afrique du Sud :


fenestraria aurantiaca v. rhopalophylla aout 12

Comme de gros oignons joufflus surmontés d’une perruque verte crêpée, Bowiea volubilis, une plante très originale d’Afrique du Sud, traditionnellement placée dans les Liliacées mais qui serait en fait une hyacinthacée :


Bowiea volubilis juillet 12 2

Les feuilles bigarrées et verruqueuses de Gasteria batesiana, une asphodelacée succulente du nord de l’Afrique du Sud :


Gasteria batesiana juillet 12

Un gros Gasteria tacheté de blanc, Gasteria verrucosa :

 

Gasteria verrucosa aout 12

Les longues feuilles dentées de Dyckia encholirioides, une broméliacée originaire du Brésil, avec dans le fond de gros plants de Gasteria :


Gasteria sp. et Dyckia encholirioides aout 12 2

Le gros Gasteria du fond :

 

Gasteria sp. aout 12

Des Apocynacées :


Un Pachypodium succulentum, apocynacée d’Afrique du Sud, avec un beau caudex :


Pachypodium succulentum aout 12 2

Le même Pachypodium succulentum, et Cyphostemma bainesii, une vitacée de Namibie, au dessus de lui :


Pachypodium succulentum et Cyphostemma bainesii aout 12

Posée sur le sol, l’étoile d’un Orbea du groupe variegata :


Orbea sp. juillet 12 2

Plante étiquetée Stapelia gigantea, en fleur et en boutons (l’étiquetage de ce Stapelia est sans doute faux, la fleur est trop petite et trop sombre pour être de cette espèce) :


Staplelia gigantea juillet 12 1

Un Stapelia similaire (sans doute Stapelia grandiflora) :


Stapelia sp. aout 12 1

Ceropegia stapeliiformi, une apocynacée d’Afrique du Sud aux allures de liane qui coure sur le sol :

Ceropegia stapeliiformis aout 12 1

Le même Ceropegia stapeliiformi vu de prés avec des fleurs très caractéristiques :

 

Ceropegia stapeliiformis aout 12 7

 

* dixit Philippe Corman.

 

 

Sites internet : Le jardin des plantes et La réouverture des serres du Jardin des plantes.

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commentaires

J
Bonjour,<br /> merci pour la visite et les images, je visite de temps à autre la serre du jardin des plantes de Toulouse, mais je tombe assez rarement sur les floraisons, qui sont décalées par rapport aux miennes.<br /> Excellent article de fond sur les Gymnocalycium et la couleur de leur épiderme.<br /> Et je constate aussi que les Rebutia muscula ne meurent pas que chez moi - excès d'eau je crois, même si je protège des pluies de printemps (décalées cette année) avec une couverture plexiglas amovible.
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